mercredi 27 novembre 2013

La force de notre prière... et ce que veut vraiment Dieu pour nous


Quand j'étais à Boston, j'ai entendu parler d'une femme qui vivait dans le même monastère de la Nativité où je séjournais en tant qu'invitée. 
C’était une veuve grecque qui avait eu un fils et comme c’était son seul enfant, elle lui était très dévouée. C’était un très gentil garçon, mais faible de caractère et facilement influençable par ses compagnons en bien comme en mal. À l'âge de 12 ans, il a eu un cancer du foie, qui était si avancé que les médecins, désespérant de le sauver, l’ont renvoyé chez lui pour y mourir. 
Un jour, sa respiration est devenue de plus en plus lente, et sa mère a senti qu'il allait mourir. Elle s'est alors approchée de la fenêtre et a levé un poing rageur vers le ciel en disant: « Si vous osez le laisser mourir ... » Puis elle est revenue vers le lit de son fils s'attendant à le voir mourir... mais à sa grande surprise, elle a remarqué que sa respiration devenait progressivement plus aisée. Au fil des jours, à la surprise de tout le monde, le garçon a non seulement survécu, mais son foie n’a plus montré aucune trace de cancer. C'était donc un miracle, et les journaux ont rapporté l'histoire.

 La veuve était ravie, mais malgré tout, au fond de son âme, elle se demandait comment Dieu avait eu peur d'elle au point de permettre à son fils de vivre. Mais elle a repoussé ces pensées de son esprit et s’est réjouie… dans un premier temps. 

Quelques années plus tard cependant, quand le garçon avait 15 ans, elle a remarqué que de l'argent  disparaissait de son sac  de même des objets disparaissaient mystérieusement de sa maison. Quand elle a interrogé son garçon, il s’est montré désagréable et a nié toute responsabilité dans cette affaire. Cependant il devenait chaque jour de plus en plus difficile à vivre. Il fréquentait un groupe de mauvais garçons, et son amour pour sa mère semblait avoir disparu. Et même, au lieu de cela, il avait du ressentiment envers elle jusqu’au point de sembler la détester. À partir de ce moment il ne s’est pas passé une seule nuit sans que la mère ne reste éveillée dans son lit à se faire du souci pour son fils. Ce fut à un point tel qu’une nuit, elle en est venue à regretter que son fils ne soit pas mort et qu’elle l’a dit à haute voix. Cependant dès qu'elle a dit cela, elle s’est souvenue comment elle avait osé menacer Dieu avec son poing levé, et elle a commencé à sangloter de désespoir. 

Quelques semaines plus tard, on annoncé aux actualités télévisées qu'une vieille femme avait été battue à mort à son domicile par un groupe de jeunes. Son cœur est devenu lourd car elle a eu immédiatement le pressentiment que son fils s’était trouvé parmi eux. Ensuite, on a frappé à sa porte, elle est allée ouvrir : c’était un policier et il lui a demandé où était son fils. Elle a dit qu'elle ne savait pas. Le policier lui a dit qu'il était soupçonné d'être un membre de la bande. Les heures ont passé dans la torture de l'incertitude, et enfin la police est venue à nouveau, cette fois pour lui confirmer que son fils faisait bien partie de la bande de voyous meurtriers, que lui et les autres avaient été pris en chasse par la police, et qu'en sautant d'un mur il s'était brisé le cou et qu’il en était mort. 

Sa mère vit maintenant le reste de sa vie dans le repentir de son blasphème et dans les larmes pour son fils. Elle dit à tous ceux qu'elles rencontre : « Dieu a aimé mon fils bien plus que moi, et il était dans l'intérêt du salut de son âme de lui permettre de mourir à l'âge de 12 ans avant de devenir corrompu. J’ai douté de la bonté, de l'amour et de la sagesse de Dieu. J'ai défié Dieu, et pour le bien du salut de mon âme Il m'a accordé mon souhait pour prouver que son amour était plus grand que le mien. Le sort de mon fils dépend maintenant des larmes de ma contrition. Peut-être s’est-il repenti à la dernière minute et a-t-il supplié Dieu de lui accorder sa miséricorde. Je ne saurai jamais s'il ne s’était pas trop endurci pour cela. Je ne peux que supplier Dieu d'avoir pitié de nos âmes "
Olga Giel. February, 1993. East House, Beech Hill, Mayford, Woking, Surrey
(Version française par Maxime le minime de la source

dimanche 17 novembre 2013

150 indications thérapeutiques du Psautier


Notre frère Claude avait fait paraître un petit livret contenant les Psaumes Thérapeutiques de saint Arsène de Cappadoce donné par Père Païssios et puis, cette édition épuisée, il les avait adjoints à son livre LE SECOURS DES SAINTS, Dictionnaire des intercessions des saints orthodoxes, aux Editions Xénia. Et voilà maintenant qu'il nous en fait généreusement don sur son blog.

En voici quelques extraits, vous trouverez les autres sur son blog  avec une Petite Biographie de Saint Arsène de Cappadoce

Psaume 1 Quand on plante les arbres ou la vigne, pour qu'ils donnent des fruits.

Psaume 2 Afin que Dieu éclaire ceux qui se rendent aux audiences.

Psaume 3 Pour que s'éloigne la méchanceté des hommes afin qu'ils ne torturent pas et n'affligent pas injustement leurs semblables.

Psaume 4 Afin que Dieu guérisse les hommes sensibles qui sont devenus malades de mélancolie à cause de la conduite des hommes au cœur dur.

Psaume 5 Afin que Dieu guérisse les yeux qui sont blessés, frappés par des hommes méchants.

Psaume 6 Afin que Dieu délivre les hommes ensorcelés.

Psaume 7 Pour ceux qui sont tombés malades de peur à cause des craintes et des menaces d'hommes méchants.

Psaume 8 Pour ceux qui ont souffert du mal des démons et des hommes pleins de malignité.

mardi 12 novembre 2013

En quête d'un guérisseur spirituel



 "O Seigneur, qui ne désires pas la mort du pécheur, mais qu'il se convertisse et qu'il vive, Toi qui es venu sur terre afin de redonner vie à ceux qui gisent dans la mort par le péché, et afin de les rendre dignes de Te voir, Toi la vraie Lumière, autant qu'il est possible à l'homme, envoie-moi un homme qui Te connaît, afin qu'en le servant et en me soumettant à lui de toutes mes forces, comme à Toi, et en faisant ta volonté dans la sienne, je puisse Te plaire Toi le seul vrai Dieu, et que même moi un pécheur, je puisse être digne de ton Royaume ".
St. Syméon le Nouveau Theologien

dimanche 3 novembre 2013

La vraie prière est au delà des mots,

Photo by Sergey Maykovskiy, photosight.ru.

S'adresser au Créateur avec des mots est ce qui est communément connu comme étant la prière. Cependant, il est important de comprendre que la vraie prière est au delà des mots, puisque, finalement, Dieu ne veut pas communier avec nous au niveau du langage. Comme saint Théophane le Reclus l’enseigne, les mots ne sont utilisés qu’en tant qu’aide pour soutenir et approfondir la vraie prière qui doit se produire au niveau de l'esprit.

Quand nous prions dans nos propres mots, il n’est pas bon de faire de longs discours, soigneusement construits, ce qui ne nous implique que dans nos esprits logiques et donc nous amène à rester au niveau de l'âme inférieure. Dieu n'a pas besoin de ces discours, car Il voit notre esprit et sait tout. Nos prières doivent surgir spontanément de notre cœur."Car c'est de l'abondance du cœur, dit le Christ, que la bouche parle."
(Version française par Maxime le minime d'un extrait du livre du Hiéromoine Damascène, Christ The Eternal Tao )