mardi 19 août 2014

Le diable craint le Komboskini et la prière de Jésus

Dans l'ermitage de Sainte-Anne, le moine Procope de la hutte de l’ « Entrée au Temple de la Mère de Dieu » avait grand désir d’apprendre à chanter pour glorifier Dieu, lui aussi, comme ses autres frères. Mais comme il n’avait pas une très belle voix les Pères évitaient de lui apprendre à chanter. Ce frère Procope avait reçu le don divin de dire sans cesse la prière « Seigneur Jésus Christ, fils de Dieu, aie pitié de moi pécheur » et de sa main gauche il tenait toujours son chapelet dont il ne se séparait jamais. Cependant il avait le plus grand désir de chanter et il était très triste de n'avoir encore trouvé personne qui le lui apprenne si bien que dans sa tristesse, il avait cessé de dire la prière. Soudain, se présente devant lui un vénérable Père qui lui était cependant inconnu et qui lui dit : « Frère Procope, qu’est-ce qu’il t’arrive, tu parais si triste ? Qu’est-ce qui te préoccupe ? ». Procope lui répond : « Eh bien, voilà mon Père : je veux moi aussi apprendre un peu à chanter mais il n'y a personne qui veut m’apprendre parce qu’ils me disent que je chante mal ». Le Père lui répond : « C’est cela qui t’inquiète mon pauvre ? Moi je vais t’apprendre à chanter. Je vais même faire de toi le meilleur chantre du Mont Athos, tu chanteras comme le meilleur des rossignols. Mais j’aimerais que tu me fasses aussi une faveur… ». « Que voulez-vous de moi ? dit Procope. Vous voulez que je vous paye ? Tout ce que vous voulez, je vous le donnerai ». Alors le Père lui dit : « Ma récompense sera que tu te débarrasses de cette chose que vous appelez chapelet et que tu cesses de dire cette chose que vous appelez "la prière" et alors moi je t’apprendrai tout ce que tu veux ». Le frère Procope dès qu’il a entendu tout cela, comprend que cette personne n'est pas du tout un moine mais le Démon rusé qui veut le faire arrêter de dire la prière. Tout de suite, il lui dit en faisant son signe de croix : « Retire-toi Satan rusé. Je n’ai besoin ni d’apprendre à chanter, ni de tes ruses, ni de tes gentillesses » et le Diable a disparu aussitôt. De cet incident, on apprend combien le Diable craint le chapelet, que les Pères appellent l’arme du chrétien contre le Diable, ainsi que la prière qui brûle le Démon. Au contraire, il ne craint pas autant les chantres ni ne les estime beaucoup car ils se déconcentrent facilement par leur chant et tombent dans l’égoïsme et la fierté. Attention alors ! (traduction Fédon version Maxime le minime de la source)

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